Cohen Bramall s’est engagé avec Arsenal et va rejoindre les U23. Voici sa première interview en tant que Gunner.
Cohen, bienvenue à Arsenal, quel est ton sentiment d’être un Gunner ?
C’est incroyable, incroyable. C’est un rêve qui devient réalité. Je n’arrive pas à y croire. C’est fou.
Cela a été une semaine mouvementée pour toi…
Oui, une folle semaine.
Peux-tu nous en dire un peu plus ?
Je jouais pour Hednesford Town (D7 anglaise) depuis 5 mois. L’entraîneur, Liam McDonald, m’a vraiment encouragé. Je voulais aller à Hednesford en tant qu’ailier gauche et il m’a dit, devant ma mère et mon père, qu’il me voulait en tant qu’arrière gauche. J’étais genre… « OK, ça sera nouveau pour moi ». J’ai joué arrière gauche et Liam m’a donné beaucoup de sa confiance pour être un vrai arrière gauche. Et des équipes se sont intéressés à moi. Ma confiance est devenue de plus en plus grande et j’ai signé avec une agence appelée Full Contact, avec Lee Payne et Dan Chapman. C’est une excellente agence avec beaucoup de talents de non-league. Crystal Palace s’est intéressé à moi et je suis allé faire un essai une semaine chez eux, et j’ai joué un derby contre Brentford. Cela s’est bien passé, ensuite je suis allé faire un essai à Sheffield Wednesday. J’ai joué un match contre Birmingham City, un lundi. Ensuite, le mardi, j’ai été licencié de Bentley Motors (une entreprise de construction automobile) et le mercredi, Arsenal est arrivé. J’étais bouche bée et j’ai décidé de prendre cette occasion à deux mains. Je suis arrivé le mercredi et je me suis entraîné avec l’équipe première le jeudi et le vendredi. Ensuite, Arsenal m’a fait une proposition.
Quelle était ta première réaction quand Arsenal était intéressé pour te recruter ?
J’étais stupéfait, j’ai regardé mon agent. C’était une émotion unique vraiment. Je ne pouvais pas y croire. J’ai juste pensé « Oui ! ».
Que peux-tu nous dire sur ta première rencontre avec Arsène Wenger ?
Je l’ai rencontré sur le terrain, et c’est un homme vraiment top. Il y avait une espèce d’alchimie. Je pense que c’est un excellent entraîneur et j’espère que je peux l’impressionner.
Qu’est-ce que cela fait de jouer à Hednesford puis de s’entraîner sur le même terrain que Mesut Özil et Alexis Sanchez ?
C’est fou parce que tu est là à regarder Match of the Day et la minute suivante tu joues sur le même terrain qu’Alexis, Özil, Giroud et Cech. Je ne m’en suis pas rendu compte encore et je ne sais pas quand est-ce que cela va m’arriver. Mais comme je l’ai dit, je sais que je devais saisir cette opportunité.
Qu’est-ce que ta famille et tes amis t’ont dit lorsque tu leur as dit que tu t’entraînais avec eux ?
Ils ne le croyaient pas, ils ne le croyaient pas. J’ai appelé ma mère, et elle m’a dit « Cohen, je suis si fière !’. Elle était bouleversée mais c’était des pleurs de joie ! C’est incroyable et tout est si surréaliste maintenant.
En grandissant, comment as-tu suivi Arsenal ?
Je les suivais beaucoup, j’aimais le jeu produit. Ils jouent le meilleur football de Premier League, aucun doute là-dessus. J’adore les regarder jouer. Vous savez, le but avec Wilshere et Giroud contre Norwich. J’adore ce but, je le regarde tout le temps. J’ai tendance à me focaliser sur mon poste que de regarder la partie complètement. Cela peut sembler bizarre mais j’apprends en regardant les arrières gauches jouer plutôt que le match en entier.
Quels arrières gauches regardes-tu et essayes-tu de t’en inspirer ?
Marcelo, Kieran Gibbs, David Alaba. Ils attaquent rapidement et c’est ma clé – ma vitesse est la clé pour faire la différence, en essayant de mettre le ballon dans la boîte et aussi de faire des passes décisives. C’est ce que je fais.
Tu as mentionné le but de Jack Wilshere – quels joueurs d’Arsenal regardais-tu spécialement en grandissant ?
Thierry Henry. C’était un joueur formidable, vraiment top.
Qu’est-ce que tu aimais particulièrement chez lui ?
Il était fort, rapide. J’ai aimé l’impertinence qu’il avait, la façon dont il se comportait sur le terrain. C’était un joueur de haut niveau et encore une fois c’est fou que je sois ici, parce qu’il était aussi ici… c’est juste fou.
Source : http://www.arsenal.com/news/news-archive/20170106/video-watch-bramall-s-first-interview