On a déplumé l’Oiseau Bleu – Épisode #8

Cette semaine, l’Oiseau Bleu a pris un peu de retard. Un retard de vol, à ce qu’il nous a dit. Il est encore sans doute à Colney quand tout le monde est parti en sélection. Tout le monde ? Non, malheureusement. 

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Nous, on était très contents la semaine passée. En finissant notre chronique, on était certains que Dédé nous écouterait. Il ne pouvait pas faire autrement. Un oiseau qui vous susurre le nom du meilleur attaquant français du moment avant de faire votre liste pour les matchs internationaux qui arrivent très bientôt, vous ne pouvez pas résister.

Vous imaginez notre tristesse lorsque nous avons appris que le Français n’en faisait toujours pas partie. Du coup, à défaut de faire la sourde oreille aux chants de notre Oiseau Bleu préféré, on s’est dit que le sélectionneur français devait avant tout être aveugle.

On a encaissé et on a continué notre petit bonhomme de chemin, encouragés par les performances toujours plus intéressantes de nos Gunners. Et là, dimanche soir, on a quelque peu souri à nouveau. On ne va pas dire que nous nous sommes réjouis de la blessure de Nabil Fékir. Ce n’est pas vrai. Mais, ce serait mentir de dire que cela ne nous a pas redonné espoir pour Laca. Comme tout le monde, on était…

On était même très mal à l’idée de penser que Laca puisse une nouvelle fois passer à côté de ça…

Bon, après notre décès, on est revenus et on a écouté ce qu’a pu dire Didier Deschamps au sujet de la non-sélection de Lacazette.

On vous avoue que ce petit message qui encourage Lacazette à continuer à travailler et trouver une régularité, ça a un peu coulé sur nous, sans trop que l’on ne puisse le comprendre. On aurait préféré qu’il dise directement…

Et puis, quand on voit à quel point Laca est déter’ tous les jours, on saisit encore moins.

Ça taffe tellement à Colney que la métamorphose est énorme.

On ne va pas vous cacher qu’on les préfère avec une toute autre grâce naturelle … Plus souple.

En parlant de grâce, quittons la France, direction le Brésil, en passant par l’Angleterre.

Jeudi dernier, Iwobinho a traumatisé l’Azerbaïdjan. Et ça c’était jeudi. Dimanche, il a remis ça …

Que quelqu’un dise très vite à Alexito que ces gars-là ont des familles, et qu’il faut savoir respecter les gens.

On ne se le cache pas, on est, nous aussi, très surpris de cette évolution. Un fantôme sous Wenger, un monstre sous Emery.

Du coup, on a décidé qu’on devenait violents avec les détracteurs du gamin.

Du coup, nous on fait comme tout le monde. Alors qu’on s’étonnait de la nécessité de faire prolonger le Nigérian, on ravale maintenant notre salive et on retourne notre veste bien comme il faut.

Certains réagissent différemment. On fatigue, sincèrement…

Allez, on vous laisse avec ce bon vieux Wenger. On met de côté les rumeurs l’envoyant au PSG en tant que directeur sportif, et on ne retient que ce qui nous fait pleurer de joie. Le Professeur a reçu un « Lifetime Achievement Award » décerné par les « Leaders Sports Awards« . Et ça nous fait remonter quelques années en arrière en une seule photo: Pirès, Gilberto, Dein, Houiller. Un petit goût d’années 2000, non ?

Allez bisous, et à la semaine prochaine.

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